Si l’Opinion publique a souvent tendance à ne pointer du doigt que les écarts conjugaux perpétrés par ces messieurs, les statistiques récentes montrent que ces dames en viennent à emprunter les mêmes chemins de traverse. Ainsi, si hier, tromper n’était qu’une affaire d’hommes, aujourd’hui, l’adultère est l’affaire de tous.
Quels en sont les causes ? La volonté d’égalité entre les sexes irait-elle jusqu’à pousser le bouchon jusque dans ces retranchements ? Le stress croissant au travail entrainerait-il un besoin inhérent de convoler à droite et à gauche, avec la même fonction qu’une soupape de décompression ? Ou là encore, ne sont-ce que des chiffres mis au gout du jour, pour une réalité jusque-là tue et dissimulée ? Ainsi, si nous nous fions à quelques témoignages d’infidélité féminine éparpillés ça et là sur le net, nous découvrons, que pour un certain nombre de ces femmes s’adonnant aux tromperies récréatives, la culpabilité n’entre pas en ligne de compte.
En effet, ces raisons alambiquées pour justifier l’infidélité féminine, sans trop de poids, se retrouvent aujourd’hui dans la bouche des « victimes » d’hier. Pour certaines, il n’y a pas lieu de s’en vouloir, car sentiments et sexualité sont deux choses bien différentes, autant dire qu’on ne mélange pas les torchons et les serviettes. La nécessité d’un frisson, d’un rebondissement dans son quotidien est par ailleurs souvent évoquée, comme pour accepter la linéarité d’une existence, que ces dames souhaiteraient pourtant remplie de péripéties. Dès lors, serait-ce l’époux le fautif ? Nos mâles du XXIème siècle, seraient-ils devenus ennuyeux au point de les tromper ?
Ou les femmes actuelles seraient-elles devenues voraces, assimilant la tromperie à un jeu, ou une forme de chasse ? A dire vrai, au vue de la croissance constante des infidélités, quelque soit le genre, nous serions plutôt portés à croire, qu’il s’agit d’un phénomène de société. Dans un monde où les religions tendent à s’effacer du quotidien, où le mariage perd de sa sacralité, et où chacun peut rencontrer n’importe qui sur le net en quête lui aussi d’une aventure, le pas ait aisément franchissable. Enfin, tromper reste encore une variable à définir, qu’il s’agisse d’un baiser, d’une caresse ou d’un week-end sous la couette. De même, l’infidélité féminine pratiquée via des « sites de rencontre » et qui dans certains cas ne demeure qu’une tromperie virtuelle, peut-elle se définir véritablement comme un adultère ? Ou n’Est-ce encore qu’une quête du fantasme, hélas brutalement endormi au sein du couple ?
De nombreuses interrogations, mais au final, une seule à retenir : Que sont donc devenus ces princes et ces princesses, qui « vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants » ? Tout bien considéré, il n’est en effet jamais spécifié, qu’ils s’aimèrent fidèlement jusqu’à la fin, qui sait, peut-être une nouvelle interprétation à creuser …