Des voix pour défendre l’infidélité ?
Différentes voix se lèvent souvent afin de défendre les personnes infidèles !
Exemples …
– Pascal Bruckner (essayiste et écrivain français).
Cet auteur a souvent milité pour une vision plus tolérante à l’égard de l’infidélité – voir entre autres son ouvrage ‘Le paradoxe amoureux‘ publié en 2009.
Ses arguments ?
Notre société porte un regard trop sévère / négatif :
- Prégnance des valeurs religieuses / puritaines / moralisatrices …
- Critiques systématiques des écarts extraconjugaux. Exemples : traitements médiatiques des affaires Clinton, DSK, Tiger Woods, Kristen Stewart …
- Idées selon laquelle l’infidélité serait le signe d’une souffrance individuelle. Comme l’écrit Pascal Bruckner dans une interview accordée au journal Lematin.ch (Nous vivons dans une société hyper-sentimentale – 2009-10-10) : « On ne se moque plus des cocus, on les plaint, et on envoie les maris trompeurs ou les femmes coureuses chez le psy pour se soigner ».
– Pamela Druckerman (auteur et journaliste américaine)
Pamela Druckerman a elle aussi proposé une approche moins dramatisée de l’infidélité – voir notamment son essai ‘L’art d’être infidèle‘ (2009). Pour elle, ce genre de comportement n’est pas si anormal qu’il n’y parait. Au contraire, il représente un fait social qui existe depuis des millénaires et que l’on retrouve dans toutes les cultures !
– Catherinehakim.org – Catherine Hakim (sociologue britannique)
La sociologue Catherine Hakim a à différentes reprises (dans son livre ‘The New Rules of Marriage: Internet Dating, Playfairs and Erotic Power‘ (2002) ou encore lors d’une interview accordée à l’émission ‘Women’s Hour’ sur la BBC Radio 4) exprimé le besoin d’avoir une vision plus tolérante face à l’infidélité. Pour cette sociologue, le fait de jurer fidélité et de s’engager corps et âme dans une conception idéalisée du couple est ‘un piège‘. Pour elle, certaines personnes en couple peuvent éprouver le sentiment de devenir comme des ‘animaux en cage’. Et de préciser : ‘Je ne pense pas que tout le monde doive tromper son partenaire. Et la plupart des gens ne vont pas voir ailleurs […]. Mais si l’on prend le parti de dire que cela sauve le mariage et lui donne un nouveau souffle, nous devrions prendre exemple sur les Français, les Italiens et les Espagnols […]’.